end of something

C'est la fin de quelque chose. La fin des lamentations, de la complaisance dans la solitude et le travail. Fini d'agir comme une martyre, je deviens adulte et dois donc prendre mes responsabilités. Fini donc les gérémiades et angoisses. Du moins, je l'espère... Mon corps agit parfois sans autorisation préalable, et part alors en roue libre, incontrôlable et une effrayante descente aux enfers s'en suit. Quelque chose de traumatisant s'est produit dans mon subconscient, quelque chose que je n'ai pu accepté et qui a entrainé toutes ces réactions en chaine. Je l'ai compris à présent, quelque chose que je n'ai pas digéré a été refoulé dans mon subconscient et revient me harceler au moment ou j'ai le plus besoin d'être lucide et de ne penser qu'a un seul objectif. J'arrive peu a peu a me détacher de cette vision des choses que j'avais aparavant, l'objectif n'est pas si "monstrueux" a atteindre, je ne suis pas plus bête qu'une autre, je fais des efforts , même si c'est dur parfois, même si une fille de mon âge a d'autres attentes de cette période de la vie. Ce que je ne savais pas , c'est que ce serait si dur. Si dur de mettre sa vie entre parenthèse, si dur de ne plus pouvoir laisser ses pensées vagabonder à des préoccupations de jeune fille de mon âge. J'ai l'impression d'être vieille avant l'heure. Et d'un autre côté je suis entrée dans l'âge adulte et donc doit renoncer à certaines choses qui faisait mon quotidien. C'est cette constatation de ce changement qui m'oblige à m'accrocher à certaines choses que je ne veux pas laisser tomber : mon imagination, ma plaisir à m'évader par la pensée et a créer des mondes fictifs dans lesquels j'évoluerais , toujours plus magiques, plus fous, plus beaux...